Même à faible niveau, la pollution atmosphérique a des répercussions néfastes sur notre environnement et la santé humaine.
L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé ) détermine les niveaux d’exposition (concentrations et durées) au dessous desquels il n’a pas été observé d’effets nuisibles sur notre santé ou sur les végétaux.
L’Union européenne élabore des directives qui instaurent des valeurs limites à ne pas dépasser et fixe des objectifs qu’il faudra respecter.
En France, depuis le 30 décembre 1996, l'adoption de la Loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie reconnait à chacun de nous le droit de respirer un air qui ne nuise pas à sa santé et d'en connaître la qualité.
Cette loi est à l'origine de trois plan régionaux : le plan régional pour la qualité de l'air présenté en 1999 (PRQA) et consultable sur le site de la DRIRE Ile-de-France, le plan de protection de l'atmosphère (PPA), le plan de déplacement urbain (PDU) présenté en 1999.
Les effets sur la santé
Les procédés industriels et de chauffage sont les principaux émetteurs régionaux de particules (58% des émissions).
Les polluants sont des gaz ou des particules irritants et agressifs qui pénètrent plus ou moins loin dans l’appareil respiratoire et qui peuvent être liés à :
Ø une augmentation des affections respiratoires :
bronchioles, rhino-pharyngites, etc.
bronchioles, rhino-pharyngites, etc.
Ø une dégradation de la fonction ventilatoire :
baisse de la capacité respiratoire, excès de toux ou de crises
d’asthme
baisse de la capacité respiratoire, excès de toux ou de crises
d’asthme
Ø une hypersécrétion bronchique
Ø une augmentation des irritations oculaires
Ø une augmentation de la morbidité cardio-vasculaire ( particules fines )
Ø une dégradation des défenses de l’organisme aux infections microbiennes
Ø une incidence sur la mortalité à court terme pour affections respiratoires ou cardio-vasculaires ( dioxyde de soufre et particules fines )
Ø Une incidence sur la mortalité à long terme par effets mutagènes et cancérigènes ( particules fines, benzène
Les effets sur l’environnement
Les effets de la pollution atmosphérique sur l’environnement peuvent se ressentir :
Au niveau local
Sur les matériaux :
corrosion par le dioxyde de soufre, noircissements et encroûtements des bâtiments par les poussières issues en grande partie de la combustion des produits pétroliers, altération diverses en association avec le gel, l’humidité et les micro-organismes.
Sur les végétaux :
nécroses visibles en cas de fortes concentrations de polluants, réduction de la croissance des plantes sans dommages visibles (par exemple baisse de la production agricole de céréales (blé) due à l’ozone), résistance amoindrie des plantes à certains agents infectieux.
Sur les matériaux :
corrosion par le dioxyde de soufre, noircissements et encroûtements des bâtiments par les poussières issues en grande partie de la combustion des produits pétroliers, altération diverses en association avec le gel, l’humidité et les micro-organismes.
Sur les végétaux :
nécroses visibles en cas de fortes concentrations de polluants, réduction de la croissance des plantes sans dommages visibles (par exemple baisse de la production agricole de céréales (blé) due à l’ozone), résistance amoindrie des plantes à certains agents infectieux.
Au niveau régional
Le principal effet des polluants atmosphériques à cette échelle est leur contribution aux phénomènes de pluies acides qui, en liaison avec d’autres facteurs (sécheresse, parasites...) entraînent le dépérissement des forêts et la dégradation des sols. Dioxyde de soufre (formation d’acide sulfurique) et oxydes d’azote (formation d’acide nitrique) sont liés directement à la formation des pluies acides tandis que l’ozone altère la physiologie des arbres forestiers.(2)
Fait par Cayetana
Fait par Cayetana